vendredi 30 octobre 2009

La Journée Sans Voiture


Une journée sans voiture vise à expérimenter dans le monde une journée de fermeture de la ville aux voitures. Cette journée est pour les piétons, les cyclistes et les transports en commun l'occasion de s'approprier l'espace urbain.
Initialement fixées au
22 septembre au niveau européen, les journées sans voiture font à présent partie d'une initiative plus large appelée Semaine de la mobilité.(1)

La journée "En ville, sans ma voiture !" a pour objectif de favoriser la prise de conscience collective de la nécessité d'agir contre les nuisances générées par la croissance du trafic motorisé en milieu urbain. Il ne s'agit pas seulement de lutter contre la pollution atmosphérique ou contre le bruit mais aussi d'améliorer la qualité de vie en ville.(2)

Cette journée s'est crée aussi pour limiter les gaz à effet de serre et tenter de sauver la planète en faisant face au changement climatique, 1535 villes dans le monde se sont unies. Elles ont toutes opté pour une journée sans voiture. L’initiative a vu le jour en Europe, mais s’est rapidement développée à travers 48 pays. A Montréal, dès demain matin, jeudi 20 septembre, le centre ville sera interdit à tous les véhicules à moteur pour cette 5ème édition. Cette journée sera ponctuée par une marche d’une quarantaine d’entreprises et d’institutions de la Ville. Cette pollution, invisible à l’œil nu (et encore ! ), est catastrophique, non seulement pour l’avenir de la planète, mais aussi pour notre santé actuelle. En effet, 10 % des maladies respiratoires, aujourd'hui, proviendraient de cette pollution. Il faut dire que, selon la direction de la santé publique de Montréal, 47 % des émissions de gaz proviennent des véhicules à moteur : c’est un chiffre énorme ! Vive le vélo !(3)

Depuis 2007, cette journée mondiale tend à être remplacée par une semaine de la mobilité qui vise à promouvoir l'usage des transports en communs...(4)


Bibliographie:
1.Titre:La journée sans voiture
Date de consultation:30/10/09

2.Titre:Objectif de la journée sans voiture
Date de consultation:30/10/09
Adresse URL:
http://www.journee-mondiale.com/118/22_septembre-sans_voiture.htm

3.Titre:Objectif de la journée sans voiture
Date de consultation:30/10/09
Adresse URL:
http://www.qctop.com/actualites/journee-sans-voiture-a-montreal.htm

4.Titre:Transports en communs
Date de consultation:30/10/09
(Photo)Titre:Bruxelles pendant la journée sans voiture en 2005
Date de consultation:30/10/09
Adresse URL:

jeudi 15 octobre 2009

Les causes de la faim dans le monde

Le paradoxe est qu’il s’agit moins d’une insuffisance globale de la quantité de nourriture produite que d’un problème de transport et d’insécurité. On sait que le progrès technique a permis, dans les pays développés, de multiplier par dix les rendements à l’hectare cultivé, tout en diminuant de 9/10èmes également la population employée à cultiver ces terres. Les pays développés disposent de larges excédents de céréales, de produits laitiers, de viande, dont ils ne savent que faire. Dans les pays pauvres eux-mêmes, la production alimentaire et les rendements progressent, permettant souvent à ces pays d’être auto suffisants, voire de devenir exportateurs : voyez le cas du Brésil où des poches de malnutrition subsistent pourtant dans le « Nord-Este » ou du Vietnam. Le problème est que, dans des pays où les réseaux de transports sont faibles, voire inexistants dans certaines zones, il est très difficile d’acheminer les excédents des uns vers les populations en état de déficience alimentaire. L’exemple de Madagascar le montre bien : cette ile, vaste comme la France, et fertile, dispose globalement de ressources alimentaires suffisantes, mais plus du tiers de sa population est sous-alimentée, car elle est incapable de transporter, en période de crise, la nourriture des provinces du nord vers les provinces du sud, plus sèches.
L’insécurité est un autre obstacle grave à la solution du problème. Il est facile de constater une corrélation étroite entre la carte des zones affamées et celle des pays frappés par la guerre civile, - comme la Somalie, le Libéria, le Congo ex belge, l’Angola, le Soudan (avec le drame actuel du Darfour), ou en Asie, l’Afghanistan et, dans un passé récent, le Cambodge.

Bibliographie:
Titre:Les causes de la faim dans le monde
Date de consultation:15/10/09
Adresse URL:http://www.canalacademie.com/La-faim-dans-le-monde.html
Adresse URL photographie:

La faim demeure la principale cause de mortalité dans le monde


Le Programme alimentaire mondial (PAM) a souligné jeudi 16 octobre, dans un message à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, organisée jeudi 16 octobre, que "malgré les généreuses donations de la communauté internationale, des millions de personnes souffrent encore de la faim", Pour l'agence des Nations unies basée à Rome, "le PAM est confronté à la plus importante demande d'aide alimentaire en quarante ans".

"Cette année, le PAM a besoin de plus de 4,3 milliards de dollars pour aider à nourrir 110 millions de personnes, mais il lui manque encore 600 millions de dollars", a déploré l'agence onusienne. "Parmi les populations qui souffrent de la faim, il y a des centaines de milliers de Libériens que les organisations internationales sont toujours dans l'impossibilité de secourir", a précisé le PAM.

"300 000 autres souffrent des conséquences de la sécheresse en Erythrée et en Ouganda, la rébellion dans le district de Teso empêche l'acheminement de l'aide alimentaire destinée à 292 000 personnes déplacées", a ajouté l'agence. Le PAM alerte également sur les difficultés alimentaires en Corée du Nord et en Haïti.

"Il est inacceptable que la faim et la malnutrition soient encore aujourd'hui la principale cause de la mortalité dans le monde", a dénoncé le directeur du PAM, l'Américain James Morris. "Des millions de gens comptent sur nous pour leur repas quotidien et nous devons parler d'une voix forte pour alerter sur cette situation", a-t-il insisté.

Plus de 800 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde et les chefs d'État et de gouvernement se sont engagés à plusieurs reprises à tout mettre en œuvre pour réduire le nombre de moitié d'ici à 2015, a rappelé le PAM.


Biographie:
Titre:La faim demeure la principale cause de mortalité dans le monde
Date de consultation:15/10/09
Adresse URL:http://terresacree.org/faim.htm
Adresse URL photographie:http://terresacree.org/faim.htm

Faim monde


815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Ce chiffre diminue en moyenne de 6 millions par an. Mais il faudrait que cette baisse passe à 28 millions pour réduire de moitié le nombre de personnes mal nourries d'ici à 2015, objectif fixé par l'Onu.

30 pays d'Afrique subsaharienne souffrent de sous-alimentation, soit plus de la moitié des 50 pays recensés par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La Somalie détient le triste record de malnutrition de la planète: 75% de sa population en souffre.

24.000 personnes meurent de faim chaque jour dans le monde, soit une toutes les quatre secondes.

3 600 calories avalées en moyenne quotidiennement par un Américain: 67% de plus qu'un Africain !

350 milliards d'euros, c'est la somme que les pays de l'OCDE (les nations les plus riches) consacrent chaque année aux subventions agricoles. Dans le même temps, ils versent 8 milliards d'euros pour soutenir l'agriculture des pays en développement.

Quatre multinationales se partagent 90% du commerce mondial des céréales.

Biographie:
Titre: La Faim dan le monde
Date de consultation:15/10/09
Adresse URL:
http://terresacree.org/faim.htm

jeudi 1 octobre 2009

Developpement durable


Le développement durable a été défini comme “le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs” par le rapport Brundtland (du nom du Premier ministre de Norvège), publié en 1987. Le processus vise à concilier l’écologique, l’économique et le social, en établissant une sorte de cercle “vertueux” entre ces trois piliers.
Ce concept est au cœur d’un nouveau projet de société permettant de remédier aux excès et aux dysfonctionnements d’un mode de développement dont les limites ont été fortement dénoncées dès le début des années 1970. Les effets de l’industrialisation (production de déchets en masse, pollutions, etc.) apparaissent alors et la désertification, la déforestation, le “trou” dans la couche d’ozone constituent, une décennie plus tard, de nouvelles sources d’inquiétude, bientôt suivies par l’érosion de la biodiversité et le réchauffement climatique.
Dans le même temps, on constate que les politiques économiques de la seconde moitié du XXe siècle n’ont guère amélioré la situation des plus pauvres. Les inégalités se sont même creusées, ce qui pose la question de la croissance et du développement.
Popularisé par le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, le développement durable s’est affirmé comme un concept à la mode. En France, il a acquis une place importante, dont témoignent l’instauration d’un ministère de l’Ecologie et du Développement durable, ainsi que la participation active du président de la République au Sommet de Johannesburg en 2002.
Le développement durable est désormais une préoccupation des Etats, des régions et des communes, il entre aussi dans les stratégies des sociétés industrielles et des acteurs du secteur tertiaire.
La notion est également devenue objet d’enseignement, de l’école primaire au lycée. Les médias s'en sont emparés, les publications sur le sujet sont nombreuses, émanant d’économistes, d’urbanistes, de politistes, de juristes, d’aménageurs ou de géographes.
Le développement durable, qui se veut une nouvelle manière de penser le monde et de le “gérer”, qui tente d’apporter des réponses aux inquiétudes relatives à la planète, renvoie en réalité à de très nombreuses questions. Néanmoins, en dépit du flou conceptuel et politique qui entoure cette notion, en dépit des doutes sur les instruments à adopter pour sa mise en pratique, de la difficulté d’articulation et de définition des échelles pertinentes à sa mise en œuvre, malgré la multitude d’acteurs et la prégnance des conflits qui caractérisent leurs relations, le développement durable a acquis une dimension mondiale dont il est nécessaire de souligner l’intérêt comme les contradictions ».



Titre : Developpement Durable
Date de consultation : 18/09/09
Adresse URL :http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/developpement-durable/developpement-durable.shtml